Premiers émerveillements éthiopiens

Même équipe, autre lieu : nous sommes en Ethiopie !

Adaptation de rigueur, dès les premiers jours à Adis Abeba la capitale, nous tentons de nous faire aux us et coutumes locaux.

Apprentissage de l’amharique : nous le parlons avec beaucoup de mots indonésiens pour le moment mais ce qui compte c’est de pouvoir commander les bières et de pouvoir crâner en lisant le menu. Machiato', ‘Coca Cola’, ‘special burger’,… notre maitrise de la langue est déjà parfaite.

Traditions culinaires : Le bœuf se mange de préférence cru  -en bloc, émincé, haché, en sauce ou non, avec du beurre rance ou non-.  Pour la dégustation, on peut se rendre chez le boucher ; celui-ci sert aussi sur place. Devant sa boutique-restaurant, celui-ci vous débitera votre morceau (que vous pouvez choisir directement sur la carcasse exposée derrière l’étal).

Vie sociale : nous nous essayons aux bars et danses locales. Il paraît que nous sommes très bons et comme c’est la très jolie danseuse qui déchire tout qui l’a dit, c’est surement vrai (comment ça c’est pour avoir un pourboire ?)

Après ces 5 jours de préparation intense, nous  sommes prêts pour le Sud de l’Ethiopie!

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Première vision: nous ne sommes pas trop dépaysés car il y a définitivement des points communs avec la Papua.Je vous propose de regarder plutôt: Tukul éthiopien et honai papoue.

Nous commençons fort en nous engageons de façon enthousiaste dans toutes les activités qu’on nous propose. Beaucoup de ces activités consistent en diverses manières de manger de la viande crue et de boire de la bière.

Une autre activité, c’est de nous joindre à un traditionnel petit footing matinal de  10km le samedi 1er Janvier à 5h30. Attention, la tradition c’est de courir le samedi matin pas de courir le 1er de l’an : mais ici, nous ne sommes que le 23 Tahasas  et le nouvel an c’est le 1er Meskerem (dans 246 jours) ; autant dire que nous avons largement le temps pour les bonnes résolutions. Et d’ailleurs, forte de cette non-obligation, je n’ai même pas eu le courage de courir ne serait-ce que de la maison au Samy Business center ou jusqu’à la Oxnard Youth Academy pourtant très proches.

Et là vous vous dites, 'vraiment ils ont l'air d'habiter un quartier moderne et bien pourvu en infrastructures!' C'est vrai, mais sans vouloir casser le mythe grandissant de Soddo ville du 3ème millénaire auquel je suis fière d'apporter mon support, j'ajouterai que le Samy business center vend du beurre rance et du miel (on peut aussi y prendre un café) et la Oxnard Academy devrait être une école je crois mais n’est jamais ouverte me semble t-il (c’est peut-être aussi très select).

Under-construction Soddo